Sept brûlés graves, un calciné et deux camions citernes détruits ; c'est le lourd bilan occasionné la semaine dernière par l'accident d'un camion-citerne à l'entrée de la ville de Logoualé sur l'axe reliant ladite localité à celle de Bangolo. Et ce bilan serait encore plus élevé si les pompiers civils de la région du Tonkpi n'étaient pas intervenus à temps.
Selon quelques témoignages, le conducteur du premier camion-citerne aurait mal négocié un virage qui aurait entrainé une sortie de route puis le déclenchement d'un feu de son véhicule.
Ayant aperçu le camion en proie aux flammes sur le bas-côté du tronçon, un second conducteur d'un autre camion-citerne transportant du carburant, a stationné le sien pour venir en aide à son collègue en danger, pendant que des riverains en profitaient pour remplir des bidons du carburant qui se déversait dans la broussaille.
Mal leur en prit car avec l'explosion qui s'ensuivit, plusieurs d'entre eux ont été grièvement brûlés. Les pompiers civils alertés, une fois sur les lieux du drame, sont arrivés à bout des flammes et pris en charge les blessés qu'ils ont transporté dans le centre de santé le plus proche. Ils ont également constaté la présence d'un corps calciné dans les cendres de la broussaille.
La récurrence des accidents de la circulation et son lot de victimes ces derniers mois constitue pour les structures en charge du domaine une véritable préoccupation. Les pompiers civils qui interviennent en cas de sinistres et d'accidents ont initié de leur côté, des sensibilisations sur le respect du code de la route.
En ce qui concerne les accidents de véhicules transportant des hydrocarbures, c'est la énième fois que les pompiers civils interviennent. On se rappelle il y a quelques mois, ceux de la région du Hambol avaient eu raison d'un feu de brousse occasionné par un autre camion-citerne qui avait aussi fait des victimes après une sortie de route suivie d'un grand incendie.
Le respect des mesures préventives dans le transport des hydrocarbures s'avère donc plus que nécessaire pour les conducteurs de ces engins afin de préserver des vies et éviter ce qu'il s'est passé à Logoualé et à Katiola.